• Après Paksong, je suis parti pour le km 40 où se trouve la plantation dans laquelle j'allais faire du volontariat. Plutôt facile à trouver car au final, ce n'était qu'à 10 km de la ville. J'y ai passé une semaine géniale !

    Producteur de café depuis 3 générations, c'est maintenant au tour de Séne, sa femme Toui, et sa soeur South, de reprendre l'exploitation familiale. Et à ce que j'ai cru comprendre, de ses deux fils, le dernier commencerais à s'intéresser au métier... la 4ième génération est peut-être en route..! Enfin, je dis producteur de café, mais à vrai dire, c'est bien plus que ça ! Au fil des années, la plantation a eu le temps de se diversifier et d'ajouter à la production majeure du thé et du poivre, mais aussi à une production secondaire toutes sortes de fruits et autres aliments comme du litchi, des mangues, des fraises, noix de macadam et bien d'autres. J'ai même vu un arbre à cannelle mais où ce sont les feuilles qui prennent le goût et non pas l'écorce de l'arbre ! Et je dis exploitation, mais je n'aime pas trop ce mot car il y a exploiter dedans et malgré le vrai sens qui n'est pas forcément péjoratif, je le trouve trop industriel et ce n'est absolument pas le cas dans cette plantation ! 

    Sur la route de Paksé... le retour !Faisant partie d'une coopérative d'agriculture biologique regroupant quelques 2300 plantations sur les 8000 des plateaux de Boloven, ici pas de stress, on fait les choses tranquillement au rythme Lao soit vraiment à la cool :-)  On a tous les jours de toute la semaine de toute l'année pour faire ce que l'on a à faire, alors pourquoi se presser ?! Un dicton dit : "les vietnamiens plantent le riz, les cambodgiens le regardent et les laotiens l'écoutent", je trouve que ça reflète parfaitement l'état d'esprit ! Après, si, il y a une période de l'année où le temps est compté, c'est pendant la récolte des grains de café. Un mois dans l'année où une deadline est à respecter... avec 2 variétés de café à la plantation (arabica et robusta), ça fait 2 mois sur 12 où, pardonnez mon expression, il faut se bouger les miches, plutôt sympa comme planning. Alors pour l'instant, ça fait un peu glandeur... mais malgré un rythme de travail à la cool et sans stress, il faut savoir que les journées sont longues. Réveil à 5h30 du matin pour ouvrir la boutique à 6h, la journée de travail est continue jusqu'à la fermeture aux alentours de 18h avec 30 minutes pour le déjeuner et quelques pauses de ci de là autour d'un bon café (café dans une plantation de café, ça fait un peu cliché, mais bon, c'est tellement bon ! ). Sommeil à 21h garanti avec un lever aussitôt ^^ Et puis vaut mieux être matinal si on ne veut pas être considéré comme fainéant (j'ai du déroger à la règle 1 ou 2 fois en me levant à 6h30 ou 7h, mais je m'en suis bien tiré ^^). Et c'est ce que j'ai apprécié au sein de cette famille, ils sont plutôt cach et attendent de toi de bosser à leur rythme (ce que je trouve normal) et te le disent quand tu ne le fais pas. Montrant l'exemple sans jamais faillir, pas d'ambiguïté avec eux, on sait à quoi s'attendre dès les premiers jours.

    Une idée en tête pour les tâches de la journée qui étaient plutôt simples : prendre part à la vie de la plantation. Ce qui consiste à tenir le stand de vente, accueillir les clients, principalement des touristes en quête de savoir-faire du café, leur faire la visite de la plantation, mais aussi des actions sur les produits eux-mêmes, récolte, séchage et tri du thé. Hélas, rien sur le café, ce n'était pas la saison... Et puis des tâches plus basiques comme couper du bois, peindre une cabane, préparer le couvert et autres activités que toute maison a à offrir. Avec un cadre des plus agréables qu'offre la plantation, la semaine a été au final très reposante et ce fut un véritable plaisir d'avoir vécu cette expérience ! Liez à ça une sortie à Tat-Lo avec les enfants du village pour profiter de chutes d'eau et donner à manger à des éléphants et vous aurez à peu près en tête ce que j'ai pu vivre...

    PS: Je remercie encore une fois Sène, South et Toui pour leur accueil et Annick pour m'avoir donné leur contact, tu dois absolument y aller ;-)

    Sur la route de Paksé... le retour !

    After Paksong, I left for the km 40 of the road where were the plantation where I was going to volunteer. Rather easy to find because in the end, it was only 10 km from the city. There I spent a great week !

    Producer of coffee for 3 generations, it is now the turn of Sene, his wife Toui, and his sister South, to take over the family farm. And as I understood, with his two sons, the youngest begin to focus on the job... the 4th generation may be on the way..! I say coffee producer, but actually, it's much more than that ! Over the years, the plantation had time to diversify and add to the manufacturing process some tea and pepper, but also a secondary production with all kinds of fruits and other foods such as lychees, mangos, strawberries, macadamia nuts and many others. I even saw a cannel tree but where it is the leaves that take the taste and not the bark of the tree ! And I say manufacturing process, but I do not like that words because I find them too industrial and this is absolutely not the case in this plantation !

    Being part of a cooperative of organic farming involving some 2,300 plantations over the 8,000 in Boloven plateaux, no stress here, they do things easily like Lao pace would do, really cool :-) They have all days throughout the week throughout the year to do what they have to do, so why hurry ?! One saying tells : "The Vietnamese plant the rice, the Cambodians watch it and the Laos listen it", I think it perfectly reflects the state of mind ! Afterwards, there is one period of the year when the clock is ticking, it is during harvesting coffee beans. One month in the year when there is a deadline to meet... with 2 varieties of coffee planting (arabica and robusta), it is 2 months out of 12 where, pardon my expression, they must move their asses, quite a nice planning. For now, it's a little slacker... but despite the pace of work pretty stress-free, you should know that the days are long. Wake up at 5:30 am to open the store at 6am, the workday is continuous until closing around 6pm ​​with 30 minutes for lunch and few breaks around a good coffee (coffee in a coffee plantation, it's a little cliche, but hey, it's so good ! ). Sleep guaranteed at 9pm with a raised as early ^^ And you better be ok to wake up at that time if you do not want to be considered as a lazy guy (I waive the rule 1 or 2 times when I woke up at 6:30 or 7am, but I am drawn ^^). And that's what I enjoyed in this family, they are rather frank and expect you to work at their pace (which I think is normal) and tell you when you do not do it. Leading by example without failure, no ambiguity with them, you know what to expect from the first days.

    One thinking in mind for the tasks of the day that were pretty simple: take part in the life of the plantation. Which is to hold the sales booth, greet customers, mostly tourists seeking expertise coffee, make their visit to the plantation, but also actions on the products themselves, harvesting, drying and sorting tea. Unfortunately, nothing about coffee, it wasn't the season... And some basic tasks like cutting wood, paint a cabin, prepare dinner and other activities that any house has to offer. With a nice landscape offered by the plantation, the week was very relaxing and it was a real pleasure to have had this experience ! Bind it to a visit in Tat-Lo with the locals children from the village to enjoy waterfalls and to feed elephants and you will almost get in mind what I lived...

    PS: I thank again Sene, South and Toui for their hospitality and Annick for giving me their contact, you should absolutely go there ;-)


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  • Salut tout le monde ! Ça fait un bail que je n'ai rien publié et je m'en excuse mais mes débuts au Laos ont bien souvent été dépourvus de point wifi digne de ce nom et suffisamment puissant pour me connecter sur internet... Après 2 semaines à avoir arpenté les plateaux de Boloven au sud du Laos et y avoir travaillé en tant que volontaire dans une plantation de café, vous devez vous douter que niveau péripéties palpitantes, j'en ai plein le bordel que sont mes souvenirs ! Mais je ne peux hélas pas tout vous partager à moins de passer quelques journées entières sur ma tablette à écrire un nombre d'articles incalculable, ce que je n'ai pas le temps de faire. Vous allez donc devoir vous satisfaire de ce que je vous donne^^ Trois expériences m'ont marqué sur cette route entre Attapeu, proche de la frontière vietnamienne, et Paksé, proche de la frontière thaïlandaise, qui comme vous l'aurez compris, traverse le pays sur toute sa largeur. Et cet article en est le récit du début....

    Sur la route de Paské...C'est à partir de Paksong, capitale du café au Laos, que les choses sont devenues intéressantes. Connue pour ses plantations de café que l'on peut visiter et ses cascades aux alentours, cette petite bourgade est très agréable pour un stop de 1 ou 2 jours dans un itinéraire visant à faire une boucle sur les plateaux de Boloven. Mais étant donné que j'allais déjà faire du volontariat dans une plantation, les visites ne m'étaient pas intéressantes et puis les cascades, bon c'est des cascades quoi, j'aurai l'occasion d'en faire bien d'autres... Je suis donc parti sur un itinéraire bien moins touristique d'un village "tribale" pas bien connu à une 15aine de kilomètres de la ville. En deux coup de moto prises en auto-stop, je me suis donc rendu au village de Nong Luang, pas si tribale que ça au final car ressemblant à beaucoup de villages traditionnels du sud du Laos. Mais de là, une cascade était indiquée à quelques kilomètres, c'était donc l'occasion de faire une balade à travers la campagne et de finalement voir ces fameuses chutes d'eaux du Boloven. Sur le chemin, surprise, je suis tombé sur un monastère bouddhiste de la forêt, quasi unique car il n'en existe que 4 au Laos ! Et comble de la coïncidence, un moine de la forêt européen y était en visite pour quelques jours. A sa connaissance, il serait le seul au Laos... on peut pas faire plus chanceux en terme d'experience improvisée !

    À mon arrivée, j'ai été convié à m'asseoir avec les moines pour discuter et découvrir les rudiments bouddhistes. C'est donc principalement avec "Jina Wan Soo" (de son nom bouddhiste), un européen d'origine anglaise vivant en Asie depuis 22 ans et converti en moine depuis 3 ans, que j'ai pu échanger sur la religion, la différence entre les moines de la forêt et de la ville, les dits de buddha, mais aussi sur les ethnies laos, les régions à visiter et bien d'autres sujets concernant le monde et ses modes de vies. C'est après 2-3 heures d'échanges que j'ai décidé de partir, surtout par rapport au fait qu'ils allaient se mettre à manger et que je ne voulais pas les déranger sachant que c'est leurs seul et unique repas de la journée... Ils m'ont indiqué le chemin de la cascade et m'ont même donné généreusement un parapluie car il s'était mis à pleuvoir et que je n'en avais pas. 

    Sur la route de Paské...Malgré la pluie et mon estomac qui me rappelait chaque minute qu'il était temps de manger (il était 13h30), je suis quand même parti pour la cascade car je n'étais pas venu jusque là pour faire demi-tour pour quelques heures de retards... Et là encore, magnifique balade ! Cet endroit n'étant pas connu, j'étais livré à moi-même au milieu de la nature, suivant un chemin approximatif qui ne devait pas être bien souvent utilisé tellement la végétation commençait à reprendre le dessus. Me guidant au son de chutes d'eaux que j'entendais au loin, je suis finalement tombé sur le haut de la cascade. Petit ruisseau s'écoulant tranquillement jusqu'à un plateau de pierre dominant une vallée, le faible courant se transformait en une cascade d'environ 60m de haut s'écrasant sur des rochers ! Sans barrières, valllait mieux ne pas tomber ! Entre la vue surplombant la vallée, le ruisseau, la cascade et la tranquillité de l'endroit, j'en aurait presque oublié qu'il était 15h et que je n'avais pas mangé depuis 7h... mais mes gargouillements s'en sont chargés ^^

    J'ai donc quitté ce lieu incroyable mais pour vivre l'auto-stop le plus funky de me voyage ! La pluie ayant repris après avoir mangé, j'ai commencé par 5-6 kilomètres pieds nus dans la boue (mes tongs m'avaient lâché et le chemin était en terre) avant de trouver une camionnette acceptant de me prendre dans sa remorque... Debout dans la benne, cheveux au vent, pluie caressant mon visage (et un peu tout mon corps), agrippé à la moindre accroche fixe, je me laissais aller aux aléas des chocs que le chauffeur faisait en évitant plus ou moins les nids de poules et les descentes glissantes de la route. C'était un peu comme faire du surf sur un bord de plage rempli de rochers, ça glisse, ça chahute et faut vraiment y mettre du sien pour rester debout et ne pas tomber :-) Mais c'était fun !

     

    Hi everyone ! It's been a while since I've published anything and I apologize for that but for my beginnings in Laos, I couldn't find any worthy WiFi point, powerful enough to connect on the internet... After 2 weeks walking, biking, riding around Boloven plateau in southern Laos and having worked as a volunteer in a coffee plantation, you must guess that about thrilling adventures, I have a lot in the messy place I use to call my memory ! But I unfortunately can't share them all unless to spend a few days on my pad to write a number of articles incalculable, but I do not have time for that. So you have to be satisfied with what I give you ^ ^ Three experiments have marked me on this road between Attapeu, near the Vietnamese border and Pakse, near the Thai border, which as you can imagine, crosses the country over its entire width. And this article is the story of the beginning....

    It is from Paksong, the coffee capital of Laos, that things got interesting. Known for its coffee plantations you can visit and waterfalls around, this little town is very pleasant for a stop of 1 or 2 days when you make a loop on Boloven plateau. But since I was already going to volunteer in a plantation, visits were not interesting to me, and then waterfalls, well, it's waterfalls,  I will have the opportunity to do many other ... So I went on a different itinerary much less touristic to see a "tribal" town not well known at about 15 kilometers from the city. Two motorcycle later took by hitchhiking, I was in the village of Nong Luang, not so tribal at least because it is like many traditional villages in southern Laos. But there was a waterfall indicated a few kilometers away, so it was an opportunity to take a walk through the countryside and finally see the famous waterfalls of the Boloven. On the way, surprise, I came across a Buddhist monastery of the forest, almost unique because there are only 4 in Laos ! And best of coincidence, a European forest monk was there visiting for a few days. To his knowledge, he is the only one in Laos... I couldn't be more lucky in terms of improvised  experience !

    At my arrival, I was invited to sit with the monks to discuss and discover the Buddhist basics. It is mainly with "Jina Wan Soo" (his Buddhist name), a European guy from England living in Asia for 22 years and converted monk for 3 years, I could discuss religion, the difference between the monks of the forest and the city, the says of Buddha, but also on the laos ethnic groups, regions to visit and many other topics about the world and its lifestyles. After 2-3 hours of discussions, I decided to leave, more because of the fact that they would get to eat and I did not want to bother knowing that this is their one and only meal of the day... They told me the way to the waterfall and even generously gave me an umbrella because it had started to rain and I did not have one.

    Despite the rain and my stomach reminding me every minute that it was time to eat (it was 1:30 pm), I still left to the waterfall because I had not come so far to turn around for a few hours delays... And again, it was a beautiful ride ! This place is not known, I was left to myself in the middle of nature, following a rough path that should not be used so often because the vegetation began to recoverits territories. Guiding me to the sound of waterfalls that I heard in the distance, I finally came across the top of the waterfall. Small stream flowing quietly until a stone plateau overlooking a valley, the low current turned into a waterfall about 60m high crashing on rocks ! Without barriers, better not to fall ! Between the view overlooking the valley, the stream, the waterfall and the tranquility of the place, I have almost forgotten it was 3pm and I had not eaten since 7 hours... but my gurgling reminded it to me ^ ^

    So I left this incredible place to live the most funky hitchhiking I did till now ! The rain had restarted after eating, I started 5-6 miles barefoot in the mud (my flip flops had dropped me off and the road was dirt) before finding a truck willing to take me in his trailer... Standing in the bucket, hair in the wind, rain caressing my face (and a bit all over my body), trying to grab any fixed grip, I let myself go to the vagaries of shocks that the driver was avoiding more or less nests hens and slippery downhill road. It was a bit like surfing on a beachfront filled with rocks, it slides, it heckling and you really need to work hard to stand and not fall :-) But it was fun !


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  • Il est maintenant temps pour moi de quitter le Vietnam, mon visa expirant le 25 de ce mois... Si vous faites attention à la date, vous remarquerez qu'on est déjà le 25 ! Et vous avez raison... le seul bus en partance pour le Laos est demain, samedi 26 avril à 7h du matin. Ce soir à minuit et pour quelques heures, je serais donc officiellement clandestin dans ce pays proclamé socialiste qu'est le Vietnam, oups ! Reste à espérer que son gouvernement communiste quelque peu autoritaire ne m'en tienne pas rigueur lorsque je traverserai la frontière...

    Pour faire court niveau bilan, le pays a de magnifiques atouts en termes de paysages ou de villes. Entre Sapa, la baie d'Halong et maintenant les plateaux du centre, il y a de quoi faire en nature et encore, je n'ai bien évidemment pas tout vu !  Mais mon avis est que si vous voulez profiter à fond de ces endroits spéciaux, débrouillez-vous par vos propres moyens sans passer par des agences qui vous en feront faire un tour général. Après, c'est sûre, il faut du temps ! Pour les villes, j'ai pu en apprécier les bienfaits surtout grâce aux rencontres que j'ai pu y faire, merci à tous ceux qui m'ont accueilli et aidé. Mais mon coup de coeur revient quand même à Hanoï car comme je l'expliquais, c'est vraiment une ville plaisante !

    Concernant la population, je dois dire que j'ai ressenti une profonde différence de mentalités entre la côte et les terres. Tandis que sur la côte les gens ne sont pas des masses souriants ni très amicaux envers les étrangers (appât du gain avant tout), l'entre-aide et le partage sont les valeurs que j'ai ressenti à l'intérieur du pays. Une rencontre m'a dit un jour un sorte de proverbe qui a guidé son éducation et il résume plutôt bien l'état d'esprit: "aide toujours un étranger, mais ne lui fait jamais confiance", à prendre au second degrés bien-sûr ^^

    Voilà, maintenant place au Laos avec parmi mes premières étapes, un arrêt à Attapeu pour essayer de vivre une expérience particulière dans une tribue locale, avant de m'enfoncer dans les plateaux de Boloven pour y travailler dans une plantation (merci Annick pour le tuyau ! )... C'EST PARTI !

     

    It is now time for me to leave Vietnam, my visa expiring on the 25th of this month... If you pay attention to the date, you will notice that we are already 25 ! And you're right... the only bus to Laos is tomorrow, Saturday, April 26th at 7am. So tonight at midnight and for a few hours, I will officially be declared illegal in this socialist country that is Vietnam, oops ! I just hope that this somewhat authoritarian communist government does not hold it against me when I will cross the border ...

    To make a quick assessment, the country has great advantages in terms of landscapes and cities. Between Sapa, Halong Bay and now the central highlands, there is plenty of things to do in nature and yet, I've obviously not seen everything ! But my opinion is that if you want to take full advantage of these special places, you should do them on your own without going through agencies that will make you a general visit. But then, it's true that it takes time ! About the cities, I was able to enjoy their benefits especially through meetings I did there, thanks to all those who have welcomed me and helped me. But my favorite still being Hanoi because, as I said, it really is a pleasant city !

    Regarding the population, I must say I felt a profound difference in attitudes between the coast and inlands. While on the coast people are not very friendly or smiling towards foreigners (greed above all), mutual aid and sharing are the values ​​that I felt inside the country. One guy told me one day a sort of proverb that guided his education and it pretty much sums up the mood: "Always help a stranger, but do not trust him", to be taken at the second degree of course ^^

    Well, now it's time for Laos with some of my first steps: stopping at Attapeu to try to live a unique experience in a local tribe, then plunging into Boloven highlands to work in a plantation (thank you Annick for the tip ! )... LET'S GO !


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  • Kon TumMes derniers jours au Vietnam se sont passés à Kon Tum, une ville située sur les hauts plateaux du centre, non loin de la frontière avec le Laos (c'est la raison pour laquelle j'y ai fait une escale). Sans être une ville touristique, Kon Tum reste une étape intéressante du Vietnam de part son histoire et son étroite relation avec la chrétienté, encore très présente de nos jours. Un musée hébergé au sein d'un séminaire catholique explique très bien comment Mr Thay Do, envoyé par le bishop Cuenot, a réussi à s'infiltrer en profondeur des terres du Vietnam où toutes religions autre que le boudisme avaient la vie dure. Une histoire romancée très intéressante !

    Et puis autour de la ville, de nombreux villages de tribus vivant plus ou moins à l'ancienne, la civilisation les rattrapant petit à petit... Je me suis fait deux jours de balade à moto allant d'un village à un autre, m'arrêtant parfois pour une petite marche sur les hauteurs ou dans les champs, ce qui fut bien plaisant. Après la déception de Hoi An, je me suis refais une santé dans ces plateaux qui m'ont accueilli les bras ouvert :-) 

    Kon Tum

    PS: Les photos dans la galerie sont rendues sans retouche... les couleurs sont celles de la nature elle-même !

    My last days in Vietnam were spent in Kon Tum, a town on the central highlands, near the border with Laos (that is why I have made a stopover there). Without being a touristic town, Kon Tum remains an interesting place of Vietnam for its history and its close relationship with Christianity, still very present nowaday. A museum housed in a Catholic seminary explains very well how Mr Thay Do, sent by the bishop Cuenot, managed to infiltrate deep land of Vietnam where all religions other than boudisme had a hard life. A very interesting fictionalized story !

    And around the city, many villages of tribes more or less living like the old time, civilization gradually overtaking day by day... I did two days of motorcycle ride up to one village to another, sometimes stopping me for a short walk in the hills or in the fields, which was very pleasant. After the disappointment of Hoi An, I felt good in these highlands which welcomed me with open arms :-)

    PS: The pictures in the gallery are made without retouching... the colors are those of the nature itself !


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  • Hoi An ou la première ville pour laquelle j'ai du dégoût !

    Hoi AnC'était pourtant bien parti, après avoir essayé plusieurs hôtels à mon arrivée, je m'étais trouvé une homestay pas trop chère avec des proprios géniaux, un service irréprochable et des vélos en libre services (ce qui finalement m'a fait économiser bien des sous sur la location).  Hyper bien placée, si seulement je me souvenais du nom, je vous la conseillerais direct ;-) Alors comme je disais, c'était plutôt bien parti, après m'être installé, petite balade en vélo dans le centre ville avec le petit plaisir d'un bon restaurant (un peu chère mais c'était quand même bon). Le lendemain, journée détente à la plage avec sandwich fait maison, coups de soleil merci la crème bas de gamme de la petite épicerie et rencontre avec des pêcheurs en fin d'après-midi. Jusque là, tout allait bien, mais c'est en cette fin de journée et pour les jours à suivre que mes impressions sur cette station balnéaire ont chavirées...

    Je pensais que le premier restaurant n'était qu'une folie de ma part pour me faire un bon burger bien que plutôt chère, mais non, c'est pareil partout, et même les vendeurs ambulants sont chères ! Bon OK, admettons, c'est une ville touristique, les prix doivent forcément être plus chères et pour tout le monde... C'est pareil en France, Biarritz est bien plus chère que Gaillac, on est d'accord ! Mais ici, pas pour tout le monde ! En faisant attention partout où j'allais, que ce soit dans des endroits locaux ou touristiques, les locaux payaient toujours moins chère que les étrangers et pas moyen de négocier le prix. Je me suis même fait refuser le droit d'avoir un sandwich que je ne voulais pas payer 15,000 Dong car une vietnamienne l'avait payé 10,000 juste sous mes yeux. Alors d'accord, en euros on parle de centimes, mais j'aime pas être pris pour un pigeon ! Dans la ville de Hoi An, la seule relation avec les locaux que vous pourrez avoir sera une relation vendeur-pigeon et étrangement, les gens ont l'air d'apprécier..!

    C'est donc la seconde raison de mon dégoût: les touristes. Comme je disais, faisant la conversion de n'importe quel prix en euros ou autres monnaies à fort taux de change, la valeur est dérisoire ! Ajoutez à cela un zeste de plages artificielles, un soupçon d'hôtels les pieds dans l'eau et un minimum de caractère dans la vieille ville et vous obtenez un lieu paradisiaque pour tout les occidentaux qui veulent passer du bon temps s'échappant de la routine quotidienne et pour pas chère. Ce n'était donc pas l'idéal pour mon trip à faible budget visant le contact local... Mais bon, c'est quand même sympa de se prélasser sur une plage trouvée à l'abris des regards :-) 

    Hoi AnEt puis quitte à être dans une ville de consommation, autant en profiter ! C'est donc dans cette optique que j'ai craqué mon budget et ai décidé de m'offrir une journée de plongée en tuba, une grande première pour moi qui n'en avais jamais fait. Départ 8h du mat', retour en fin d'après-midi, nous avons plongé à deux endroits différents et mangé sur une plage privée un délicieux repas de crustacés, juste géniale ! Je ne pensais pas qu'on pouvait à se point prendre son pied à observer les "fonds marins" (en tuba, on reste proche de la côte histoire de quand même voir quelque chose^^). Étoiles de mers, coraux et poissons en tout genre et de toute les couleurs, c'était vraiment magnifique, le mieux étant lorsque, je ne sais par quel moyen, je me suis retrouvé au milieu d'un banc de poissons longeant le littoral, magique ! Une expérience parfaite si ce n'est que mon appareil photo n'est pas waterproof... désolé mais je n'ai donc pas de photos à vous montrer, je garde ça pour moi dans mes souvenirs ;-)

    Pour terminer, parlons un peu du minimum de caractère de la vieille ville. Anciennement une ville portuaire ayant une ouverture mondiale permettant un commerce avec de nombreuses nationalités, les guides annoncent le centre comme un incroyable mixte d'architectures et d'influences japonaise, chinoise et même arabe. Maisons anciennes, temples, maisons communales et musées, il devrait y avoir de quoi faire et pourtant... Montre en main top chrono, ça m'a pris 1h30 pour en faire le tour ! Un pont japonais plein à craquer de vendeuses, des maisons anciennes réaménagées en boutique souvenirs et des musées minuscules qui ne puissent pas suffisamment dans le potentiel historique de la ville, voilà ce qui vous attend. Et c'est inscrit au patrimoine mondiale de l'UNESCO ?! Où va le monde ? Bon, j'en rajoute peu, ça reste quand même jolie^^

    Hoi An

    C'est donc après cette décevante visite de la vieille ville que j'ai décidé de sortir un peu de cette ambiance touristique étouffante pour me diriger aux aléas des routes vers la campagne. Et là, grosse surprise, les mentalités changent complètement ! Peut-être est-ce le fait qu'aucun touriste ne cherche à sortir de Hoi An, mais les villageois sont très souriant et s'amusent de voir un étranger sur son vélo, "perdu" loin des attractions touristes. De simples sourirs, des "hellos" lancés par des passants, de l'étonnement d'un patron de café me voyant venir prendre un verre, des rires d'enfants à mon passage... il m'en a fallut peu pour me remonter le moral :-) 

     

    Hoi An or the first city which disgust me ! At least it was a good start, after trying several hotels when I arrived, I found a not too expensive homestay with great owners, impeccable service and free bicycle service (which saved me lot of money on location). Super well placed, if only I could remember the name, I'll suggest it to you ;-) So like I said, it was a pretty good start, after getting my stuff into the room, I had a little ride by bike in the city center with the pleasure of a good restaurant (a bit expensive but it was really good). The next day, relaxing day at the beach with homemade sandwich, sunburns thanks to the low price cream of the small grocery store and meeting with fishermen in the late afternoon. Until then, everything was fine, but it's by the end of the day and in the following days that my thoughts on this resort capsized... 

    I thought the first restaurant was a pleasure and only one to eat a good burger although rather expensive, but no, it's the same everywhere, and even street vendors are expensive ! Well OK, let's say, this is a touristic town, prices must necessarily be more expensive and for everyone... It's the same in France, Biarritz (city on the Atlantic coast) is more expensive than Gaillac (my hometown, eh eh), I agree ! But here, not for everyone ! Paying attention wherever I went, whether in local or touristic areas, locals always get a cheaper price than the foreigners and no way to negotiate. I even one time couldn't have a sandwich I did not want to pay for 15,000 Dong cause one Vietnamese had paid 10,000 for it just in front of me. Okay then, we talk about euro cents, but I do not like being taken for a patsy ! In Hoi An, the only relationship with locals you'll have will be a seller-pasty relationship and strangely, people seem to enjoy...

    This is the second reason for my disgust: the tourists. Like I said, by the conversion of any price in euros or other currencies with strong exchange rate, the value is ridiculous ! Add to that a dash of artificial beaches, a hint of hotels feet in the water and a minimum of character in the old town and you get a heavenly place for all Westerners who want to spend nice time escaping from the daily routine and this for cheap. This was not ideal for my low budget trip searching for locals contact... But hey, it's still nice to relax on a beach found at the shelter looks :-) 

    And being in a city of consumption, well, let's enjoy it ! It is with this thinking that I broke my budget and decided to give me a day of snorkeling, the first time for me who had never done this before. Departure 8am, return at the end of the afternoon, we snorkeled in two different places and ate a delicious seafood meal on a private beach, just awesome ! I did not think I could enjoy that much observing the "seabed" (snorkeling remains close to the coast  to see at least something ^ ^). Star seas, coral and fish of all kinds and all colors, it was really beautiful, the best being when, I do not know how, I found myself in the middle of a group of fish swimming along the coast, magic ! It was a perfect experience except that my camera is not waterproof... so sorry but I do not have pictures to show you, I keep them to myself in my memories ;-) 

    Finally, let's talk about the minimum character of the old city. Formerly a port city with a global opening to trade with many nationalities, guides announce the center as an incredible mixed architectures and influences coming from Japanese, Chinese and even Arabic cultures. Old houses, temples, communal houses and museums, there should be plenty of things to do and yet... Watch in hand, it took me 1:30 to do it all ! Japanese bridge full of vendors, old houses refurbished in Souvenirs and tiny museums that do not use sufficiently the historic potential of the city, this is what awaits you. And it is on the UNESCO World Heritage ?! Where the world is going ? Ok, maybe I make it worst, at least it is still a pretty town^^

    So after this disappointing tour in the old city, I decided to release of this stifling touristic atmosphere and ride directing me to the vagaries of the road to the countryside. And there, big surprise, attitudes change completely ! Perhaps this is due to the fact that no tourist is seeking to leave Hoi An, but the villagers are very cheerful and surprised to see a stranger "lost" on his bike, away from the tourists attractions. Simple smiles, the "hellos" launched from people, the wonder of a coffee-shop boss seeing me asking for a drink, the laughter of children on my way... it was some little things that cheer me that day :-)


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