• Ceci est mon dernier article ! 

    Après deux mois passé au Népal à vivre de magnifiques aventures et à recevoir tant de la part des gens que j'ai rencontré (générosité des locaux, gentillesse d'autres voyageurs, etc.), quoi de mieux que de donner à mon tour. C'est donc dans l'optique de faire plaisir que j'ai voulu rentrer pour l'anniversaire de ma mère et lui faire la surprise de mon retour sans qu'elle ne le sache. Mais hélas, je dis "ai voulu" car un retour au pays sans complications aurait été trop facile...

    Retour surprise en France et fin d'une aventure extraordinaireMes derniers jours au Népal n'ont pas été les meilleurs. De retour de mon trek dans les Annapurnas, j'ai commencé à enchaîner les galères. Pour commencer, en voulant me faire plaisir sur le plan culinaire, j'ai eu l'idée de me faire un bon steak dans un des restaurants touristiques de Pokhara. Résultat : intoxication alimentaire. Même les restaurants supposés hygiéniques du pays n'échappent pas au non-respect du principe de conservation de la viande en approvisionnement. Ajoutez aux trois jours passés au lit entre diarrhée et vomissements, le fait que je me suis foulé la cheville en marchant sur les graviers de ma guesthouse et vous aurez une idée de mes jours de "repos" d'après trek.

    Retour à Katmandu pour prendre l'avion début mars pour mon retour surprise, un avion se crash sur le tarmac lors d'un atterrissage dans le brouillard un jour avant mon vol ! Plus de peur que de mal, aucun mort, peu de blessés, mais l'avion a le nez qui touche le sol et bloque l'unique piste de décollage de l'aéroport supposé international. Nous sommes au Népal est les moyens de déblayage du tarmac ne sont pas les mêmes que dans un pays développé... Et non, on ne bouge pas un avion de 130 tonnes, dont les trains d'atterrissages ont été pulvérisés pendant le crash, avec des camions de livraisons et des yaks (ça, c'est moi qui l'imagine ^^) ! Bref, 5 jours plus tard, des milliers de passagers en attente de quitter le pays ou d'y rentrer et surtout une aide précieuse de matériels indiens, d'ingénieurs français et turques (c'est un avion de Turkish Airlines qui s'est craché, il fallait bien qu'ils aident), j'ai enfin pu quitter le pays ! Mais au passage, j'ai eu le temps de me rendre compte que mon vol d'origine n'était pas le 5 Mars comme je le pensais, mais le 5 Février... Erreur de ma part lors de la réservation, j'avais un mois de retard...  

    Si on fait le compte, intoxication alimentaire, cheville foulée, crash d'avion et erreur de réservation, le tout en l'espace d'une semaine, il était temps de terminer ce voyage..! Enfin bon, j'ai loupé ma suprise le jour même de l'anniversaire de ma mère, mais j'ai réussi à arriver le jour d'après. Retour surprise en France et fin d'une aventure extraordinaireL'occasion était manquée, mais mon retour était tout aussi mystérieux pour mes parents et je crois que ça a fait son effet... famille Bobin-Charbonnier réunie au complet pour mon retour, que c'est bon d'être auprès des siens après la frustration de ces derniers jours !

    Mais on ne termine pas un voyage sur de mauvaises impressions, je ne garderai en tête que ces moments formidables qui ont mouvementé mes aventures népalaises ! Paysages, rencontres, expériences spirituelles, découvertes culturelles, et bien d'autres, c'est tout ce qu'il faut retenir du Népal en faisant abstraction à la saleté, au non-écologisme, à la désorganisation sociétale et gouvernementale ou aux prix parfois exubérants proposés aux étrangers. Comme de nombreux pays d'Asie, le Népal est un pays pauvre en voie de développement, il faut donc lui laisser le temps d'atteindre un niveau de vie honorable. Et comme je l'ai souvent dit à de nombreux voyageurs, ne vivions nous pas comme ça il y a des années en europe ou n'importe où dans le monde ? Ces pays sont en train de réaliser en l'espace de quelques années ce que nous avons fait sur des siècles de développement, et il serait temps de leurs reconnaître cet effort et de les soutenir plutôt que de les critiquer.

    J'espère qu'à travers mon blog je vous aurez fait voyager, découvrir d'autres cultures, de nouveaux paysages et que vous avez apprécié ! Il est maintenant temps pour moi de retrouver une vie "normale" et de payer les factures bien que je n'abandonnerai jamais les voyages. Mon sac à dos ne devrait pas rester à la cave bien longtemps ! Et merci à tous pour votre soutien par vos commentaires et remarques pendant cette année très spéciale.


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  • Le trek des annapurnas a finalement été plus rapide que je ne le pensais, surtout dû au fait que je me suis planté sur le Losar (nouvel an tibétain) que je n'ai pas pu découvrir pleinement au fin fond des montagnes... Entre découvertes des paysages légendaires de la région du Mustang, ascension d'un des plus haut col du parc national et redescente vers la "jungle" de basse altitude, ce trek m'a fait parcourir quelques centaines de kilomètres, monter-descendre à travers un dénivelé de 4100m et découvrir des paysages, comme vous devez vous en douter, d'une incroyable diversité !

    Je passe mon passage à Pokhara car la ville n'est finalement qu'un second Katmandu plus calme et en bord de lac, mais le principe reste le même : des restaurants occidentaux, des boutiques souvenirs et un max de touristes... Ah si, son musée de la montagne est superbe ! On y apprend que ce sont des français qui ont en premier entamé le processus d'exploration international des hauteurs himalayennes en grimpant en première mondiale un pic des Annapurnas. Plus proche de la mort que de la vie à leurs retour, on y apprend que les conditions à l'époque étaient affreuses (matériels de base et mauvaises préparations, nos valeureux alpinistes y ont perdu quelques orteils, pieds, doigts, points de vie, etc.)... mais vive la France !^^ Enfin bref, direction Jomsom d'où j'ai commencé mon trek.

    Annapurna trek, toujours plus haut !

    Départ du sud-Mustang, je suis remonté au plus proche du nord de cette région mystique sans jamais réellement y rentrer car cela requiert un permis particulier très chère, un guide très chère et des hébergements hors de prix. Vous l'aurez compris, pas forcément dans mon budget... Mais le sud est déjà pas mal ! Montagnes désertiques, villages traditionnels et falaises sableuses parsemées de grottes qui seraient, à ce qu'on dit, les tombeaux d'un temps passé, pas de doute, on est bien au Mustang, cette région fabuleuse restée fermée aux "sauvages" (nous, les étrangers) jusqu'en 1992 ! 

    De là, petite performance personnelle, je voulais grimper le col de Thorung La, culminant à 5416m d'altitude, dans le sens inverse de celui que l'on conseille aux trekkers de la région. Soit pour ma part, un aller-retour en une journée d'un cumul plus de 1200m (à redescendre bien-sûr) sur une pente raide et gelée à partir de Chambar Bhu, ma ville choisie d'acclimatation à l'altitude qui se place à 4200m. Départ tôt le matin... et non loupé ! Je n'ai pas entendu le réveil et n'ai pu partir qu'après un réveil naturel à 7h. Bon, départ "tôt" le matin, pour une ascention de 5h30 à travers une vallée glaciale se rétrécissant de plus en plus pour atteindre le col entouré de glaciers et donnant une vue sur l'immensité Annapurienne. C'etait grandiose ! Bon là, je dois commencer à bien vous emballer pour bientôt en arriver au col... et b vous n'en saurez pas plus, je ne l'ai pas atteint ^^. Annapurna trek, toujours plus haut !Du haut des 5264m que mon altimètre m'indiquait, j'ai commencé à vraiment ressentir le mal des montagnes, 10m parcouru en 2 min me valait 1 min de pause et le temps ne jouait pas en ma faveur. J'avais beau être à 200m (en altitude) du col, il était 13h, et ce peu, parcouru en 15min à basse altitude, se transforme en heures quand on est aussi haut... 5264m, mon nouveau record et la vue y était magnifique !

    C'était mon troisième jour de trek, le quatrième et cinquième, je pensais passer le nouvel an tibétain dans des monastères de montagnes en suivant rituels et célébrations, manqué aussi ! Un jour, une bouddhiste occidentale m'a dit que pour le Losar, il fallait que je sache si le monastère où je voulais le passer était éduqué ou non car les non-éduqués ne sont qu'endroits où villageois et gens de passage jouent aux cartes, aux dés et boivent pendant 3 jours sans célébrer aucuns rites... Manque de bol, je suis tombé sur la beuverie. Non pas que ça m'ai déplu de faire ça 1 jour avec eux, mais 3... je suis pas là pour ça et puis j'ai rien compris à leurs jeux ^^. Du coup, c'est à partir du cinquième jour que j'ai commencé le "vrai" trek. Jusqu'à présent, j'avais fait les échauffements, avec quelques heures de marches par-ci, quelques visites par-là, mais à partir de ce moment précis, c'était marche, marche et marche !

    Annapurna trek, toujours plus haut !Alors des rencontres aussi bien-sûr, mais surtout des paysages passant des montagnes enneigées, reprenant le sud-Mustang, traversant des forêts de pins et sapins sur fond de hauteurs, revenir vers des canyons formés au fil des années par les rivières déchaînées par la fonte des neiges, remonter à travers des rizières en terrasses pour terminer par une sorte de "jungle" à 1000m d'altitude... Que d'aventures et de vues éblouissantes que je vous laisse découvrir dans ma galerie photos ;-) Je crois que j'en ai assez dit pour aujourd'hui...


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  • Je profite d'un petit temps de répit à Pokhara pour vous partager la semaine passée entre découverte "historique" et détente au sein d'une paisible région.

    Origine d'un Népal unifié à Gorkha et vallée détendue de BandipurÀ force de lire et d'entendre des histoires sur le Népal, il m'est venu en tête la légende mélangée aux faits réels de l'unification du pays par le premier roi de la dynastie Shah. Né à Gorkha dans son palais impérial, un petit prince nommé Prithabe Naram Shah rêvait d'unification et de grandeur pour son pays. Un jour qu'il regardait par sa fenêtre, le dieu Shiva lui apparu. Stupéfait de cette manifestation, il sauta de sa fenêtre pour faire face à la divinité quelques mètres plus bas. Le prince lui expliqua ses envies et c'est alors que Shiva dégobilla un bon coup sur le pavet, indicant au prince que s'il mangeait ce vomi, toutes ses perspectives d'avenir se réaliseraient... le prince s'exécuta ! C'est alors que quelques années pus tard, le prince (illégitime au pouvoir car n'étant pas l'ainé) prit le contrôle du royaume de Gorkha et marcha sur Katmandu avec sa redoutable armée de Gurkhas (d'ailleurs les Gurkhas sont de nos jours encore mondialement reconnus comme étant des combattants féroces au service du Népal mais aussi de sa majesté la reine d'Angleterre) pour commencer l'unification du pays par la force, poursuivie par 10 de ses descendants Shah.

    L'histoire est belle hein ! Je m'attendais donc à une visite de la ville de Gorkha riche en histoire, à m'en prendre plein les yeux et les oreilles... et b non. La ville est passée du côté obscure du développement touristique, le centre n'est plus que boutiques, entouré du nouveau Gorkha fait de béton et briques... Quant au palais royal, il n'est guère plus grand qu'une ferme, on ne peut accéder qu'à la moitié du site en temps que non-hindouiste et pas de photos ! Dommage, ça aurait pu être sympa. Un "must see" du lonely planet, mouai... 

    Origine d'un Népal unifié à Gorkha et vallée détendue de BandipurPar contre, je suis ensuite parti pour Bandipur, je ne m'attendais à rien de vraiment impressionnant et pourtant, je me suis éclaté là-bas ! Rien d'historique, mais quels paysages ! La ville est sympa mais une ambiance bizarre y règne, les gens viennent passer une ou deux nuits pour profiter du calme, de la bouffe pas trop chère des nombreux restaurants et guesthouses, mais quand on en sort... on entre en osmose avec le pays, le vrai. C'est la campagne ! Des gens souriants, amicaux, généreux, des paysages hors du temps (qui m'ont un peu rappelés le Laos que j'avais tant aimé) faits de terre rouge, de rizières, d'arbres centenaires et bien d'autres choses que l'on ne voit pas partout. Bref un régal ! Avec la visite de la cave la plus grande du Népal en solo car pas de guide à l'entrée, je garde un excellant souvenir de Bandipur ou plutôt de sa campagne environnante.

    Je pars demain pour un trek de deux semaines, peut-être plus, dans le région des Annapurnas, les prochaines nouvelles seront donc d'ici fin février si tout se passe bien ;-) 

    Origine d'un Népal unifié à Gorkha et vallée détendue de Bandipur


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  • Depuis Katmandu, autant vous le dire, on voit pas souvent les montagnes... Entre pollution, poussière et brouillard couvrant la vallée, une visibilité claire en direction des hauteurs Népalaises est bien rare. Mais ça y est, après un bref aperçu à Nagarkot de ce que ce pays a à offrir (j'ai pu m'y balader dans des rizières, jouer avec des enfants intrigués par ma présence et contempler un magnifique levé de soleil sur une partie de la chaine montagneuse), j'ai enfin franchi le cap : je viens de terminer mon premier trek dans une région de l'Himalaya nommée le Langtang.

    Mes premières aventures himalayennes

    1ère étape, le bus pour me rendre au départ du trek... peut-être l'un des pires trajets que j'ai jamais fait durant mes voyages (et pourtant j'en ai pris des bus locaux). 120 kilomètres de routes majoritairement en terre, parsemées de nids de poules, longeant des falaises, sans barrières de sécurités, avec un chauffeur roulant toujours plus vite, des passagers vomissant de chaque côté du bus, et ça pendant 7h ! Autant je ne pense pas souvent aux accidents pendant mes trajets, autant là, difficile d'y faire abstraction.

    Puis le trek a commencé. Pas très long (2 jours d'ascension, 2 jours d'excursions, 2 jours de descente), il offre malgré tout des paysages splendides tout au long de sa progression. Toujours dans les montagnes, on passe de forêts denses, où singes et "biches" se côtoient, à des plateaux désertiques entourés de pics rocheux (qui m'ont rappelé la cordière de Andes au Chili), pour finalement arriver à Kyanjin Gompa, un petit village de guesthouses et hôtels niché à 3800m au milieu de pics enneigés. Le meilleur étant bien évidemment les deux jours d'excursions ! J'étais avec Iwan, un Galois qui m'a rejoint dés le premier jour et on en a pris plein la vue durant nos deux jours autour de Kyanjin.

    Mes premières aventures himalayennesEn premier, on s'est fait une ascension du mont Kyanjin Ri, culminant à 4750m, offrant un panorama à 360° incluant une vue plongeante sur 2 immenses glaciers, une vision partante de drapeaux colorés népalais sur fond de montagnes blanchies par les neiges éternelles et bien-sûr quelques uns des plus hauts sommets du monde culminants entre 7000 et 8000m d'altitude. Tout simplement époustouflant ! Puis le lendemain, on s'est fait une simple balade en continuant la vallée dans laquelle on se trouvait déjà pour monter à travers les champs de pâturages pour yaks et se retrouver dans un paysage siberique, quasi au pied d'une montagne en dents de scie. Simple... pas tant que ça ! Étant en plein hiver, la progression dans la vallée est rendu difficile par la neige. On a d'abord fait l'aller en longeant les montagnes pour rester sur la terre ferme, ce qui nous a fait découvrir de magnifiques cascades glacées par le froid, pour ensuite revenir en essayant de longer une rivière parce que "elle doit forcément recouper vers le village". Merci pour l'idée, on s'est retrouvé bloqué à devoir couper court à travers un champs enneigé sur 500m pour regagner les montagnes. Mes premières aventures himalayennesVous allez dire "500m, c'est pas grand chose !" Alors oui, sauf quand on s'enfonce jusqu'aux cuisses quasiment à chaque pas... C'est là qu'a commencé un jeu de piste pour trouver les endroits où la neige était la plus dure, j'avais l'impression d'être un trappeur cherchant son chemin pour aller récupérer son gibier^^.

     

     

     

     

     

     

    Mais ce n'est qu'après cette aventure que j'ai réalisé que j'avais vraiment trekker dans l'Himalaya ! Quand on y est, on ne se rend pas vraiment compte de la splendeur des lieux... on profite un max sans réaliser de l'événement. Un peu comme un saut en parachute dont on ne réalise pas les sensations tellement la chute est rapide mais plutôt après coup en visionnant la vidéo. Ce n'est qu'en triant mes photos que je me suis rendu compte du caractère typiquement népalais de là où j'étais ! Stupa au beau milieu de nul part, moulin à prières sur torrent, mur à mantras en bord de chemin sur fond de pics enneigés, c'est bon de se souvenir que c'était magique !

    Mes premières aventures himalayennes


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  • Ça va faire maintenant 4 jours que je visite Katmandu Non-Stop et je dois dire que la ville est magnifique de part ses monuments historiques reconnus en grande majorité pas l'UNESCO mais usante de part son animation débordante et son tourisme exacerbant où tout à un prix !

    Au premier abord, le centre... bon b voilà, bien touristique, plein de boutiques de souvenirs bien chères, des rabatteurs, des places pleines de temples et bourrées de monde, vous l'aurez compris, une ville à l'Asiatique ^^. Mais c'est en dehors de toute l'agitation citadine que la ville se révèle par sa culture, ses légendes et ses "must see".

    Katmandu, loin du bruit proche du coeurPour mon premier jour de visite, j'ai eu la chance d'avoir pour guide Ranjit, un népalais rencontré grâce à couchsurfing, qui m'a trimbalé dans des ruelles où je n'aurais pas forcément eu le courage d'aller si j'étais tout seul. Une découverte des banlieues de Katmandu qui m'a mis en confiance pour la suite. Et puis le résultat était quand même pour arriver à Sayambhounath, un stupa niché sur une coline surplombant la ville, au moment du couché du soleil... une merveille ! D'après la légende, il y a bien longtemps, Sayambhou, le bouddha primitif, se manifestait sous forme de flamme dans une fleur de lotus et c'est cette flamme qu'un rajah un jour venu au pays a voulut préserver. Il a donc posé une pierre dessus et érigé le stupa actuelle qui renfermerait encore la flamme. Cette version est un peu réduite car je ne vais quand même pas vous sortir la version complète de 3 pages que j'ai dans mon livre de chevet (merci papa, merci maman pour ce cadeau d'avant départ), mais que de mystères !

    La suite, un temple hindouiste où l'on peut assister à des cérémonies de crémations un peu à la manière de la ville indienne où ils jettent ensuite les cendres dans le Gange. Un peu bizarre de voir les corps inanimés de parfait inconnus, mais quelle découverte de suivre en direct les processions personnalisées des crémations. Puis s'en est suivi le fameux stupa de Bodnath, celui que tout le monde a vu au moins une fois en photo ou en reportage dans sa vie. Et c'est impressionnant ! Le stupa blanc, les yeux de buddha, les drapeaux, les pèlerins tournant autour, récitant leurs tantras... le tout donne au lieu une spiritualité qui me parait irréelle. Je vous raconterai bien sa légende, mais passons sur les détails, et j'aurais peur que vous vous en laissiez, il y en a tellement !

    Katmandu, loin du bruit proche du coeur

    Et puis ma dernière journée sur Katmandu, un régal ! À vrai dire, je n'ai pas tout à fait visité la ville mais, encore une fois, sa périphérie. Rencontré la veille, je suis parti avec Iris, une française de la banlieue parisienne, pour Kirtipur, un "village" médiéval paisible, loin du bruit et de l'agitation du centre. Là-bas, on a pris le temps ! Le temps de contempler les divers batiments et temples, de s'y poser à côté de vieux papys, de jouer avec des enfants... du pur bonheur. Et puis sont venus les rizières, paysage assez improbable de champs de riz en terrasses au milieu de villes en flan de montagne. À quelques kilomètres près, on passe du coq à l'âne !

    En tout cas, je suis maintenant quand même assez content de quitter la capitale pour aller dans un endroit un peu plus au calme pour y retrouver nature et rando sur fond d'Everest.


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